La sorcellerie en Rouergue. Histoire, traditions et folklore

Une gigantesque croix de feu pourrait être tracée sur l’Europe entre le XVe et le XVIe siècle. Elle serait composée de milliers de bûchers qui furent allumés pour anéantir le corps et le souvenir des sorcières et des sorciers. Rares alors étaient les hommes, les femmes qui ne croyaient à la réalité du crime de sorcellerie et qui n’exigeaient pas l’extermination pure et simple des coupables…
Le Massif Central et le Rouergue en particulier ont connu ce type de condamnations, bien que les documents d’archives évoquent plutôt les sortilèges ou les maléfices que le sabbat, assemblée cérémonielle des sorciers et sorcières, marquée par le culte rendu au diable. La sorcellerie est toujours restée présente dans la tradition orale rouergate comme l’attestent les enquêtes menées par Al Cantou, l’Institut occitan de l’Aveyron, ou par le conférencier dans la région des Grands Causses.