Politique de la France au Moyen Orient

Les Français ont longtemps considéré la Méditerranée comme une zone d’influence naturelle, où ils se sont imposés depuis les Croisades jusqu’à la colonisation progressive du Maghreb et d’une partie du Levant. La « politique arabe de la France » bâtie par le général De Gaulle au lendemain de l’indépendance algérienne visait à maintenir un réseau de relations fortement personnalisées que chaque président de la V^ème république a marqué de son empreinte. Mais au lendemain des « printemps arabes », la France semble avoir perdu la main. Déclin de la francophonie, marchés économiques de plus en plus disputés, impuissance relative face aux nouveaux conflits, au défi migratoire et à la menace terroriste : Paris est marginalisé, alors que de nouveaux acteurs montent en puissance. Quelles options nous reste-t-il pour assumer la continuité d’une responsabilité historique ?