Sylvanès a tiré sa richesse de l’exploitation des mines au XIIe siècle, et fut à cause de cela un opérateur économique primordial dans la région. Une activité d’extraction de ces types de minéraux pourrait paraître apriori atypique, sinon incongrue, de la part d’un établissement religieux voué à l’autarcie et en principe autorisé à ne vendre que ses seuls excédents. L’enquête, fondée à la fois sur les sources et l’archéologie, l’a mise en lumière. Elle a ainsi permis de donner une explication rationnelle à deux faits jusqu’ici inexpliqués : l’approvisionnement en or et argent du marché montpellierain des métaux précieux, et celui en cuivre des ateliers d’émaux de Limoges.
Bernard Léchelon est archéologue, membre associé du laboratoire TRACES (Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés), UMR5608 du CNRS. Il est l’auteur de plusieurs articles sur l’exploitation des métaux non-ferreux de la Préhistoire au Moyen Âge.
Au XXème siècle, l’art s’est largement voulu formaliste, auto-réflexif et éloigné de toute considération morale. Cette période tranchait sur des siècles d’histoire de l’art au cours desquels il était parfaitement admis que l’art puisse servir l’éthique, et, inversement, que ses œuvres puissent être jugées au nom de valeurs morales. Le retour récent dans l’art d’aujourd’hui d’un agenda sociétal, et la montée en puissance de critiques morales et de demandes de censure laissent penser que cette parenthèse moderne est refermée. Mais l’art doit-il favoriser la morale ou être sous sa tutelle ? Et de quelle morale peut-il s’agir : de l’éthique universaliste ou des normes défendues par des lobbies ?
Conférence annulée ou reportée en raison des difficultés actuelles de déplacement.
La production industrielle des flacons affiche des savoir-faire exceptionnels au service d’un accessoire éphémère qu’est le parfum.
« Un parfum doit être une œuvre d’art, l’objet qui le contient une chef d’œuvre ! » disait Nina RICCI. Combien connaissent ceux qui conçoivent contenant et contenu ?
Le 20 septembre 1519, une flotte de cinq navires commandée par Fernand de Magellan quitte l’Espagne dans le but de trouver un passage maritime au sud de l’Amérique. L’objectif : rejoindre les Moluques, les fameuses îles aux Épices, revendiquées par l’Espagne en évitant les eaux portugaises. Trois ans plus tard, au terme d’un voyage harassant et plein d’embuches quelques-uns des 237 hommes de Magellan sont de retour à Séville. Ils viennent d’accomplir la première circumnavigation. Alors que nous commémorons le 5e centenaire de la découverte du détroit, nous vous proposons de partir sur les traces de ces aventuriers qui, bien malgré eux, ont fait le premier tour du monde à la voile.
Lorsque l’on réfléchit à l’histoire et au présent politique de notre Europe, on pourrait dire que le XIXème siècle fut celui des nationalismes et des parlements, le XXème celui des totalitarismes et de la démocratie des partis et le XXIème est peut-être celui des populismes de toute nature. Certains s’en inquiètent, d’autres s’en réjouissent. C’est dire l’enjeu majeur que représente l’intelligence de ce phénomène qui constitue à la fois un symptôme des mutations de nos démocraties, une menace pour elles mais peut-être aussi une opportunité pour les rénover.
« Lire et approfondir » – Rencontre sur une lecture choisie en commun (ouvert à tous les adhérents)
Lire et approfondir » – Rencontre sur une lecture choisie en commun (ouvert à tous les adhérents)
Que pouvait être la médecine de l’an mil ? Quels apports en venaient des médecines arabes et juives ? Les astres ont-ils une influence sur la santé ? A travers les figures de Gui de Chauliac et Arnaud de Villeneuve, nous visiterons cette médecine médiévale dont toutes les conceptions ne sont pas forcément à rejeter…
